C’est un arbre au coin du jardin
Il n’est pas chez moi
Mais c’est tout comme.
Entre l’hiver et l’été
Il grandit
Sans que je m’en aperçoive.
De bourgeons en feuilles,
Il s’étoffe.
C’est le printemps.
De son ombre il me protège.
De son ombre il m’envahit.
Ça dépend des jours.
Compagnon
De mes regards matinaux
D’état des lieux du jour naissant.
Jamais il ne se dérobe
Tel un grand-père
Il veille sur le jardin.
30 matins …



… et deux soirs.


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